Comme il l’a annoncé d’emblée, M. Gebrehiwot était venu féliciter le Haut-Commissaire pour les nombreuses distinctions reçues par l’OMVS, la dernière en date étant le Grand prix mondial Hassan II de l’#Eau, mais surtout en apprendre davantage sur l’expérience originale de l’Organisation en matière de gestion #pacifique des ressources en eau #transfrontalières.

L’Ambassadeur a évoqué, dans ce cadre, les tensions actuelles entre certains pays du #bassin du #Nil autour du partage des eaux dudit fleuve, exacerbées par la construction en cours du #barrage éthiopien de la Renaissance. C’est pourquoi, a-t-il assuré, l’#Ethiopie fonde un grand espoir sur la médiation du Président Macky Sall, Président de l’Union africaine, pour la résolution des divergences autour de l’utilisation des eaux du Nil en s’inspirant du cas de l’OMVS.

L’Ambassadeur était particulièrement intéressé par le contexte et le processus ayant abouti à la création de l’OMVS, les modalités de #financement du fonctionnement de l’organisation, et les #mécanismes de prise de décision, de résolution de conflits éventuels.

Le Haut-commissaire s’est prêté volontiers à l’exercice, soulignant au passage le rôle déterminant de la volonté politique, mais aussi des données scientifiques et techniques qui garantissent la transparence et l’objectivité dans la concertation entre les Etats membres et éclairent la prise de décision.

M. SEMEGA a également rappelé la disponibilité permanente et l’engagement de l’OMVS à partager les bonnes pratiques, en particulier dans le cadre du Réseau Africain des Organismes de Bassin (#RAOB) dont l’OMVS est membre fondateur et assure le rôle de Secrétariat.

Avant de se séparer, les deux hommes ont convenu de continuer les échanges via les points focaux désignés à cet effet.